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Découvre les tendances modernes pour une vie urbaine durable à l'avenir.
Aujourd'hui, on compte 34 mégapoles de plus de 10 millions d'habitants dans le monde. Les chercheurs prévoient que ce nombre continuera à augmenter de plus de 80 d'ici l'an 2100. Les chances que tu te retrouves dans une de ces mégapoles à l'avenir, après ta réanimation, sont élevées. Heureusement, les urbanistes d'aujourd'hui pensent à l'avenir pour maintenir ces chiffres. Dans cet article, nous examinons une multitude de tendances observables qui nous donnent une bonne idée de la manière dont les villes sont construites pour l'avenir.
La population d'une région peut être divisée en 3 zones géographiques :
Les tendances actuelles en Europe montrent que la plupart des zones urbaines et suburbaines sont en hausse, augmentant d'année en année, tandis que les communautés rurales sont en lent déclin. Ce changement peut être largement attribué aux vastes possibilités qui s'offrent à toi dans une ville, par rapport aux options limitées dont disposent les gens à la campagne. Ce n'est pas seulement une question de commodité, car les villes sont généralement capables de fournir de meilleurs soins de santé qu'une ville isolée lambda.
Avec le temps, les statistiques prédisent que ces avantages inciteront de plus en plus de personnes à se rendre dans les régions urbaines. Les zones rurales existeront certainement encore dans un siècle, mais la plupart des développements se feront dans les régions urbaines. Il est donc probable que tu voudras également vivre dans une zone métropolitaine à ton réveil après la cryopréservation.
Mais comment se développent-elles exactement pour l'avenir ? Analysons les tendances actuelles en matière de construction de villes durables.
Les différentes cultures apportent avec elles une multitude d'idées individuelles sur ce à quoi devrait ressembler une ville moderne. La mondialisation a entraîné un chevauchement considérable de ces idées au cours des dernières décennies, mais il est fort probable que Berlin ne ressemblera jamais à New York. C'est pourquoi, en tant que société de cryogénisation basée en Europe, nous nous concentrerons sur les tendances européennes dans cet article.
En avril 2016, la "Déclaration basque", un document décrivant "de nouvelles voies pour les villes européennes afin de créer des villes productives, durables et résilientes pour une Europe vivable et inclusive", a été acclamée par les participants de la 8e Conférence européenne sur les villes durables.
La déclaration[1] propose 15 étapes de transformation, réparties en trois catégories, pour construire des villes à l'épreuve du futur :
538 villes et régions européennes ont souscrit à la déclaration basque, ce qui en fait une bonne indication de la direction à prendre.
Dans les prochains paragraphes, nous examinerons les concepts qui tentent de promouvoir cette vision.
L'architecture moderne a aujourd'hui deux objectifs principaux : être propre et simple. Les bâtiments construits de cette manière renoncent souvent à des éléments de conception inutiles dans le but d'économiser les ressources dans un espace limité.
Les infrastructures modernes s'inspirent de cette idée et étendent cette philosophie des bâtiments aux villes entières.
Le plus grand "gaspillage d'espace", selon la gestion urbaine, se présente sous la forme de grandes routes et d'une architecture horizontale. En réduisant le besoin excessif de routes dans une ville, on pourrait libérer plus d'espace, que ce soit pour le logement ou les activités de loisirs. Le fait de privilégier les bâtiments à plusieurs étages laisse à son tour un espace supplémentaire pour les espaces dits "verts" et "bleus", c'est-à-dire la verdure et l'eau nécessaires à la gestion de la chaleur (nous y reviendrons). Il est possible de libérer encore plus d'espace en faisant passer la plupart des transports publics sous terre, un système déjà pratiqué dans diverses zones métropolitaines via les métros. Outre la réduction, voire la suppression, du trafic automobile, cette utilisation pratique de l'espace permet aux urbanistes de concevoir la zone urbaine dans un souci d'efficacité, sans la rendre trop exiguë.
En plus d'optimiser les infrastructures à l'intérieur d'une ville, les zones urbaines devraient également coopérer en permanence avec les villes rurales situées à proximité. Après tout, aucune ville n'est une île (à l'exception de Singapour). Malgré tous les efforts de l'agriculture urbaine, il y a de fortes chances pour que l'approvisionnement alimentaire reste largement le fait des agriculteurs ruraux dans un avenir proche. Il convient également de noter que les grandes installations de production et de fabrication se déplacent de plus en plus vers les zones suburbaines ou rurales, loin des villes. L'installation de crypréservation d'EBF, par exemple, est également située dans une ville rurale près de Zürich. Ainsi, au lieu de couper les zones rurales de la vie urbaine, il est probable qu'elles soient encore plus connectées et qu'elles s'entraident au fil du temps, créant ainsi une chaîne d'approvisionnement régionale durable.
Aujourd'hui, plus de 50 % de la population européenne vit dans un appartement, dont la plupart se trouvent à l'intérieur des zones urbaines. D'après les recherches, les zones urbaines sont susceptibles d'évoluer encore plus dans cette direction. Avec l'augmentation du coût de la vie, de nombreux jeunes délaissent la vie en famille pour s'installer dans des appartements en colocation au lieu de louer un appartement entier pour eux-mêmes. Comme les espaces de vie partagés deviennent de plus en plus populaires par rapport aux appartements ou aux maisons individuelles, de plus en plus de bâtiments sont construits dans cette optique.
Cela s'étend à l'extérieur, où les toits remplis de briques d'autrefois sont souvent réaménagés en surfaces planes utilisées comme espaces de vie publics. De nombreux jardins et piscines urbains ne se trouvent plus à ta porte de derrière, mais plutôt sur le toit au-dessus de ta tête. Une autre façon d'utiliser le sommet d'un bâtiment urbain est d'y installer des panneaux solaires. L'électricité ainsi produite peut alors être directement utilisée par les habitants du bâtiment qui vivent en dessous.
Mais nous n'avons pas fini de faire bon usage de nos espaces de vie, car le toit n'est pas le seul espace que nous pouvons utiliser pour jardiner. Le "jardinage vertical", un concept aussi vieux que les jardins suspendus de Babylone il y a quelque 2500 ans, n'est pas seulement agréable à regarder, mais aussi pratique. En plantant de la verdure sur les murs extérieurs des bâtiments, il est possible de réduire considérablement la chaleur urbaine, tout en améliorant la qualité de l'air dans la région.
Les zones d'une ville qui sont accessibles à tous sans restriction sont appelées "espaces publics". Il s'agit notamment des parcs, des places publiques, des routes, des plages, etc. Un problème commun aux espaces publics non verts est la génération d'"îlots de chaleur", des zones dans lesquelles se forme une grande quantité de chaleur en raison des grandes surfaces d'asphalte et de pierre. Les îlots de chaleur sont un facteur commun de corrélation avec les taux de mortalité pendant les mois d'été. Ce phénomène est donc devenu l'une des priorités de la conception des espaces publics.
L'un des moyens d'y parvenir est de disposer de davantage d'espaces "verts" et "bleus", qui auraient tous deux l'effet inverse, en réduisant efficacement la température de leur environnement. La plantation d'un plus grand nombre d'arbres permettrait également de fournir de l'ombre supplémentaire en été, tandis que les rivières et les lacs pourraient être utilisés simultanément comme lieux de baignade pour les habitants de la ville. Les "villes grises" typiques d'autrefois pourraient enfin appartenir au passé.
Les premières pierres des villes durables de l'avenir sont posées aujourd'hui. L'architecture et les infrastructures modernes utilisent l'espace disponible à bon escient, tout en améliorant la qualité de vie. Les logements urbains sont davantage axés sur la communauté et utilisent des toits et des murs libres pour augmenter la production d'énergie et la qualité de l'air. En outre, les espaces publics font peau neuve, passant d'un gris fade à des couleurs plus vertes et bleues.
Alors que les architectes et les urbanistes sont occupés à faire de ces villes futuristes une réalité, la cryogénisation travaille dur pour te donner une chance de vivre un jour dans l'une d'elles. Un voyage dans une ville moderne devrait certainement figurer sur ta liste de choses à faire une fois que te te réveilleras de la cryopréservation.
Ces perspectives constituent-elles une ville dans laquelle tu voudrais vivre, ou espères-tu qu'un concept plus extravagant, comme les villes flottantes, prenne racine lorsque la réanimation après cryopréservation sera possible ? Fais-le nous savoir sur notre serveur Discord!
Si tu veux en savoir plus sur le processus de cryopréservation, ou si tu as d'autres questions, n'hésite pas à prendre rendez-vous avec nous ! Nous serons heureux de te parler !
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